« Les violations répétées de la Constitution par le pouvoir de Monsieur Tshisekedi sont inacceptables et représentent une atteinte grave à l’État de droit et à la démocratie. Cette dérive autoritaire avait été annoncée lors d’un meeting à Mbuji-Mayi par Félix Tshisekedi lui-même. Nous nous dressons sur son chemin, pour lui barrer la route », peut-on lire dans une tribune publié par un groupe d’hommes politiques et acteurs de la société civile.
Ci-dessous, l’intégralité de la tribune.
LA LIBERTÉ N’A PAS DE PRIX!
Les tueries et les arrestations arbitraires des opposants et des résistants politiques incarnent l’ultime preuve de la dictature de Monsieur Tshisekedi. Ces pratiques
ignobles révèlent un mépris total de son régime pour les droits humains et les principes démocratiques.
Nous dénonçons avec une vigueur absolue, l’arrestation et la détention secrète de l’opposant Seth Kikuni. Nous nous élevons avec force contre la privation de ses droits
les plus fondamentaux, tels que le droit à la visite de sa famille et à celle de ses avocats.
Nous exigeons sa libération immédiate et inconditionnelle ainsi que la fin de toutes les formes de répression politique visant les opposants, les résistants, les activistes de la société civile, les médias, et le peuple congolais dans son ensemble.
Nous condamnons fermement les meurtres répétés d’opposants et de résistants, en particulier l’assassinat du résistant Gires Manzanza par la police congolaise le 10 septembre 2024 au siège de l’ECIDE à 3 heures du matin. Nous exigeons une justice rigoureuse et implacable pour les responsables de cet acte odieux.
Les violations répétées de la Constitution par le pouvoir de Monsieur Tshisekedi sont
inacceptables et représentent une atteinte grave à I’État de droit et à la démocratie.
Cette dérive autoritaire avait été annoncée lors d’un meeting à Mbujimayi par Félix Tshisekedi lui-même. Nous nous dressons sur son chemin, pour lui barrer la route.
Nous appelons les organisations nationales et internationales de défense des droits de l’Homme, dont la passivité face à la montée de la violence d’État en RDC est
consternante, à remplir leur rle avec toute l’impartialité requise.
Nous attirons également l’attention des partenaires internationaux de la RDC, notamment l’Union Africaine, la SADC, I’Union Européenne, les USA, le Canada et la Grande-Bretagne. Ils doivent reconnaitre que les principes démocratiques doivent être
universels. Leur inaction les rendrait complices de la souffrance des Congolais et des violations des droits humains perpétrées par le régime de Tshisekedi.
La liberté a un prix, et nous sommes prêts à le payer, car elle est la pierre angulaire d’un avenir juste et équitable pour tous les Congolais.
Nous réclamons le respect strict de la Constitution, de la personne humaine et de la liberté d’expression reconnue à chaque citoyen.
II n’y a pas de République lorsque l’arbitraire devient loi.
Seth Kikuni doit être libéré.
Les signataires:
1. Martin Fayulu, président de l’ECIDé et ancien candidat présidernt de la République,
2. Olivier Kamitatu, porte-parole de Moïse Katumbi,
3. Claudel André Lubaya, Président de l’UDA Originelle, député honoraire
4. Ado Ndombasi, président Alternative 2028
5. Alain Bolondjwa, président de LeBat
6. Michel Mwika Banza, président du PNEC
7. Jean-Jacques Lumumba, banquier et lanceur d’alerte,
8. Jean Bosco Lalo, président du Calcc,
9. Bienvenu Matumo, géographe et politiste,
10. Jacques Issongo, militant de Lucha,
11.Don Pierrot Sadiki, personnalité indépendante
12. Jean Claude Mutombo, analyste politique
13. Maganga Zenobita Jeanine, militante pour la cause du Congo, diaspora,
14. Palmer Kabeya, militant et porte-parole de Filimbi,
15.Quertin Okonda, militant du mouvement citoyen Justice en Action,
16.Ben Kamuntu, artiste-slameur
17.Steward Muhindo, militant de Lucha,