Rédaction ✍️
Convalescent en Belgique, Salomon Kalonda révèle avoir été opéré il y a quelques jours avec succès. « J’aborde maintenant la phase post-opératoire, la plus sensible et délicate, après une éprouvante captivité de 10 mois qui a provoqué une forte dégradation de mon état de santé », a-t-il réagit.
Ci-dessous, l’intégralité de sa déclaration depuis le lit de l’hôpital en Belgique
Après dix mois d’une éprouvante captivité qui a provoqué une forte dégradation de mon état de santé, la liberté provisoire qui m’a été accordée a permis mon évacuation sanitaire en Belgique où j’ai été opéré il y a quelques jours avec succès.
J’aborde maintenant la phase post-opératoire, la plus sensible et délicate. J’ai bon espoir, grâce à vos ferventes prières, de parvenir à une guérison rapide et revenir très vite chez nous en RDC.
Je rends grâce à Dieu qui m’a permis de tenir tout au long de cette épreuve.
J’exprime ma gratitude à l’endroit des autorités politiques et judiciaires qui ont permis que j’aille me faire soigner dans un cadre approprié.
Je remercie de tout cœur celles et ceux qui, dans la lumière comme dans l’ombre, se sont mobilisés et m’ont soutenu dans ces moments difficiles : la famille, les amis et connaissances, les confessions religieuses, les activistes des droits de l’Homme, les électeurs qui m’ont accordé leur confiance, mes avocats, ainsi que, tout particulièrement, le personnel médical à Kinshasa qui a fait preuve d’une grande compétence, d’un grand dévouement et d’une bienveillance exceptionnelle.
Toute ma reconnaissance également au chirurgien qui m’a opéré, le Dr Benoît Bomans, et à l’urgentiste, le Dr Stéphane Tankoua.
Aujourd’hui comme chaque jour depuis ce triste mois de juillet 2023, j’ai une pensée spéciale pour un ami, un frère, Chérubin Okende, à qui je n’ai pu dire au revoir. Je tiens à assurer toute la famille de mon entière fidélité à sa mémoire.
Enfin, mes pensées vont à Mukebayi Mike, détenu sans jugement à Makala et dont j’espère la libération très rapide ; à Stanys Bujakera qui, Dieu merci, a retrouvé depuis la liberté et sa famille ; et aux autres qui ont vécu ou vivent l’expérience douloureuse de la prison. Je ne les oublie pas.