Pas de consensus entre les familles des personnes décédées dans le naufrage du bateau MV Merdi et le gouvernement sur la prise en charge.
D’après le gouvernement, seules les familles des 30 victimes dont les corps ont été identifiés après le naufrage du bateau auront droit à l’assistance du gouvernement.
Néhémie Habajuwe, porte-parole des victimes du naufrage du bateau MV Merdi, serait sous la menace d’arrestation par certaines autorités du pays.
Il serait même interdit de poursuivre les démarches pour une assistance équitable à toute personne victime de ce naufrage qui a endeuillé plus de 500 familles du groupement de Buzi et ses environs.
Selon certaines sources contactées le matin de ce mardi 8 octobre à Kituku, aucun consensus n’a été trouvé entre le victimes et les délégations du gouvernement. Ce dernier impose son propre chiffre des personnes perdues lors des différentes réunions au gouvernorat du Nord-Kivu.
Mais l’on signale également une tentative de corruption. On demande aux familles des victimes d’accepter les propos des manipulateurs.
D’autres sources relèvent que « le porte-parole a était interdit d’accéder dans la salle de réunion, où les dernières décisions sont prise ».
Face à cette situation, plusieurs questions se pausent alors. Comment enterrer 15 corps à Minova et 15 autres à Goma ? Pourquoi le gouvernement assistera seulement les responsables des quelques corps répertoriés ? Comment seront considérés les autres familles qui n’ont pas encore trouvé leurs proches décédés ?
John SEKELI à Goma ✍️
Une réponse
Voilà une faiblesse observée de notre gouvernement, même dans un évènement touchant comme ça vraiment. Faut-il croire à un gouvernement comme celui-ci ? Où on assiste toutes les familles comme les enquêtes ont été menés où on laisse. C’est mon propos mais suis désolé.