Un débat est né au lendemain de la signature à Washington de l’accord de paix entre la RDC et le Rwanda.
Si pour Kigali il va falloir tout d’abord neutraliser les Fdlr pour en fin retirer ses forces de la RDC, pour Kinshasa, c’est d’abord le retrait des troupes rwandaises puis la neutralisation des FDLR.
Le Facilitateur de l’accord est intervenu le mercredi 3 juillet sur France 24 et à mis fin au suspense. » Les deux vont se faire au même moment », a souligné Massad Boulos.
Massad Boulos, conseiller spécial de Donald Trump pour l’Afrique, qualifie l’accord de paix conclu le 27 juin entre le Rwanda et la RD Congo d' »historique », soulignant qu' »il n’y a jamais eu d’accord global comme celui-ci ».
Cet accord, précise-t-il, vise à mettre un terme à un conflit qui dure depuis « plus de trois décennies », et qui a fait plus de 6 millions de morts et 8 millions de déplacés.
Massad Boulos explique que le Rwanda et la RD Congo s’étaient mis d’accord pour établir un « mécanisme de sécurité commun », afin de coordonner simultanément la neutralisation de la milice FDLR et le retrait des troupes rwandaises de RDC.
Il a souligné que le président rwandais Paul Kagame avait « exprimé son engagement total envers cet accord de paix » ainsi que son soutien pour maîtriser le groupe rebelle M23, qui contrôle de vastes portions de l’est de la RDC depuis plusieurs mois et est soutenu par le Rwanda, selon les Nations unies.
Le conseiller spécial de Donald Trump pour l’Afrique a exprimé l’espoir que les pourparlers en cours à Doha entre les rebelles du M23 et le gouvernement congolais puissent aboutir lors d’un « dernier cycle » cette semaine.
Avec France 24


![Solidarité gouvernementale : nécessité d’accompagner les mesures du ministère de l’Économie nationale [Tribune] Solidarité gouvernementale : nécessité d’accompagner les mesures du ministère de l’Économie nationale [Tribune]](https://i0.wp.com/www.nouveaumedia.cd/wp-content/uploads/2025/11/20251117_184611.jpg?fit=800%2C600&ssl=1)








