Est-ce la Chine soutient-elle vraiment les rebelles du M23 ? La question vaut son pesant d’or au vu des dernières révélations qui defraient la chronique.
La découverte à Masisi Centre occupé par les hommes de Corneille Nangaa pourrait en dire long sur l’implication de la Chine à l’organisation matérielle de ce groupe armé oeuvrant dans l’Est de la RDC.
A ce jour, on peut affirmer tout haut que les rebelles du M23 achètent du matériel de guerre en Chine. Matériels qui lui à combattre les FARDC et occupé le territoire national congolais.
Des sources généralement bien informées affirment que la rébellion commande ses tenues en Chine. D’ailleurs, poursuivent nos interlocuteurs, la société qui les vend a le droit de vendre à n’importe quel individu ces tenues.
Le dernier rapport des experts des Nations-Unies vient confirmer ce qui apparaissait comme une rumeur. Les experts onusiens ont démontré noir sur blanc que les armes qui ront tomber les drones et Sukhoï des FARDC dans l’Est viennent également de la Chine.
Le groupe d’experts de l’ONU a même obtenu une vidéo confirmant la présence du système de défense anti-aérien à Karuba au Nord-Kivu. Il indique que ce matériel plusieurs fois repéré dans le Kivu en 2024 est de fabrication chinoise.
S’il est avéré que la Chine apporte un soutien logistique à la rébellion contre Kinshasa, mais que gagnerait-elle en retour ? Des minerais précieuses ? Rien n’est exclu.
Avec la « guerre » entre les États-Unis et la Chine autour des minerais africains rien est impossible. La Chine, comme la plupart des pays riches, a les yeux rivés sur les matières précieuses rd-congolaises. Et tous les moyens seraient bon pour s’en accaparer.
Reste que Pékin reste silencieux face aux dernières révélations sur son implication directe ou indirecte à la guerre qui sévit dans la riche province du Nord-Kivu.
Rachidi MABANDU ✍️
