Claudel Lubaya, opposant à Félix Tshisekedi, déclare avoir été contraint à l’exil politique.
Dans une interview à « Jeune Afrique », Claudel Lubaya affirme que son départ en exil, il y a un an, n’était pas un choix mais une nécessité « face à la dégradation de la situation politique et des droits humains en RDC ».
D’après certains homme politique, « le régime actuel a transformé le pays en prison à ciel ouvert, où les opposants vivent sous la menace constante d’arrestation.
Eric Nkuba Shebandu, alias Malembe, conseiller politique et stratégique de Corneille Nangaa, président du mouvement politico-militaire Alliance Fleuve Congo (AFC), arrêté et présenté à la presse vendredi 5 avril avait dévoilée par les FARDC une série de personnalités comme des contacts politiques mais aussi militaires.
Parmi les contacts politiques, il avait cité notamment Claudel Lubaya, Joseph Olenghankoy, ou encore Patient Sayiba (ex-DG de l’Ogefrem).
En réaction, le député national honoraire, Claudel Lubaya, s’était dit «ulcéré d’apprendre» qu’il a été cité parmi les « contacts politiques » de l’Alliance Fleuve Congo dirigé par l’ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) Corneille Nangaa.
« Ce n’est pas parce que je ne partage pas les points de vue du pouvoir en place que je serai tenté de prendre des raccourcis », avait écrit Claudel Lubaya, président du parti politique Union Démocratique Africaine originelle (UDA-O) dans une mise au point publié sur son compte X, quelques heures après la communication des Forces Armées de la RDC.
L’ancien élu de Kananga, dans le Kasaï Central, avait donc rejetté “de la manière la plus catégorique” ces allégations qui, selon lui, portent atteinte à son honorabilité et sa dignité. Se réclamant républicain par essence, Claudel Lubaya affirme rester « engagé dans une approche démocratique, d’une opposition républicaine et non violente, dans le respect de la Constitution et des lois de la République ».
Claudel Lubaya vient d’allonger la liste des personnalités politiques ayant rejoint l’exil sous l’ère Fatshi. Il s’agit notamment de Franck Diongo, Jean-Claude Vuemba…
Rachidi MABANDU ✍️