Moïse Excel à Goma ✍️
Le Partenariat pour la Promotion Intégrée (PPI) a révélé, mardi 10 décembre que, plus de 200 cas d’atteintes aux droits des journalistes ont été enregistrés dans toute étendue de la République Démocratique du Congo (RDC).
Dans un communiqué de presse rendu public, dont une copie est parvenue à la rédaction de Nouveaumedia.cd, à l’occasion de la 76ème Journée Internationale des Droits de l’homme, le PPI, une organisation dédiée à la promotion de la paix et à la protection des défenseurs des droits, a exprimé sa profonde préoccupation face à l’impunité persistante des auteurs des violations des droits de l’homme, en particulier à l’encontre des défenseurs des droits humains et des journalistes.
En ce qui concerne les violations à l’égard des Droits de l’Homme et des journalistes, le PPI a révélé que 257 cas du 1er janvier au 10 Décembre 2024, contre 156 en 2023.
A ce sujet, il est découvert qu’environ 80% de ces violations sont malheureusement attribuées aux agents de l’Etat, notamment le service de l’ordre, de sécurité, de renseignement et de justice.
Par ailleurs, le PPI suggère au gouvernement congolais de prendre des mesures directes pour sanctionner toute personne du pouvoir public impliquée dans des violations contre les DDH et les journalistes, notamment, la rupture des relations diplomatiques avec le Rwanda et l’Ouganda en raison de leur soutien aux rebelles du M23.
« Que la communauté internationale cesse tout soutien au Rwanda et à l’Ouganda en raison de leur appui aux groupes terroristes à l’Est de la RDC, et aussi exiger une sanction aux dirigeants Rwandais et Ougandais impliqués dans ces conflits armés au Nord-Kivu et en Ituri », peut-on lire le communiqué signé par Jonathan Magoma, Directeur PPI-RDC.
Rappelons que, la guerre à l’Est de la RDC, depuis 30 ans, a causé des milliers de mort, de deplacement massifs de population interne et externe, des pillages systématiques de ressources naturelles comme rapportent plusieurs organisations nationales qu’internationales.