L’ingratitude des assistants parlementaires de la législature 2018-2023 (Par Prince KINANA)

Ce qui n’est pas prévu dans la loi des finances ne peut pas être payés sous peine de violer cette loi, ce qui constitue de fait une infraction.

Il faut dire que le bureau du président Mboso Nkodia n’a rien détourné des allocations des assistants parlementaires. Ces derniers devaient, plutôt, faire preuve d’un minimum de reconnaissance à l’endroit de l’honorable président Mboso qui a triplé leur prime et, par ricochet, amélioré leurs conditions salariales.

L’article 108 ( législature 2018-2023) ou 115 ( législature 2023-2028) stipulent : qu’un assistant parlementaire dépend du député, il a droit à une rémunération et aux avantages fixés par décision du Bureau de l’assemblée nationale. Il est nommé et, le cas échéant, relevé de sa fonction par décision du président de l’Assemblée nationale, sur proposition du député dont il dépend.

En croire ces articles, l’assistant n’est pas agent de l’Assemblée nationale ; mais plutôt du Député national. C’est-à-dire que les Assistants parlementaires ne sont pas engagés à l’Assemblée nationale.

Pourriez-vous demandez qui d’entre Christophe Mboso Nkodia Pwanga et Mme Jeanine Mabunda allait-il prendre la décision nommant les Assistants parlementaires ? Le Règlement intérieur dispose qu’un Assistant parlementaire est aussitôt nommé après l’installation du Bureau définitif donc c’est Mme Mabunda Jeanine, vu que le président Mboso Nkodia n’a pas inauguré une nouvelle législature ; mais plutôt continuer et clôturer la législature 2018-2023, pour des raisons de stabilité institutionnelle.

Mais qu’à cela ne tienne, l’homme de la bienfaisance Christophe Mboso Nkodia Pwanga ne s’était pas empêché de leur libérer du joug des députés auquels ils dépendaient salarialement mordicus. Mais aussi et surtout il s’est employé a augmenté leurs primes, en allant outre la loi des finances ou ce qui est prévu par le budget national.

Par rapport au budget national, un Assistant parlementaire doit avoir 500.000 CDF/ mois en raison d’une masse salariale de 247.880.079 CDF divisé par 493 assistants parlementaires ( les 7 membres du bureau définitif n’ont pas droit aux assistants) = 502.779,34FC

Les Assistants parlementaires qui brillent en ingratitude, traitant l’honorable Christophe Mboso Nkodia Pwanga d’un voleur devriez se poser la question de savoir : comment le Bureau Mboso a fait pour leur payer :

En 2020: 682.946FC

En 2021 : 1.318.282 FC

En 2022: 1.772.956 FC

D’où viennent le surplus ? La bonté de l’honorable président Christophe Mboso Nkodia Pwanga n’est plus à démontrer, depuis MOBUTU jusqu’à ce jour.

Par ailleurs, tous congolais avertis, même leurs députés nationaux peuvent en déduire qu’ils sont manipulés.

Que dire de leurs réclamations ?

1. INDEMNITÉS DE SORTIE:

Le Règlement intérieur peut prévoir un droit mais qui ne peut qu’être rémunéré s’il est budgetisé.

Nos assistants parlementaires qui brillent dans l’analphabétisme devriez être capable de faire une différence entre la prévision budgétaire de l’Assemblée nationale et le coût budgétaire défini dans la loi des finances par le ministère de budget et/ou des finances publiques.

La prévision budgétaire de l’ Assemblée nationale a voulu donner ou accorder aux assistants, une indemnité de sortie par la bienfaisance et la bienveillance du bureau. Mais la commission mixte paritaire entre institutions avait, catégoriquement, refusée faute des moyens.

Donc, le bout de papier qu’ils affiches ça et là n’est que la prévision budgétaire de l’Assemblée nationale, ce qui n’est pas à confondre avec le budget national ou la loi des finances.

Le Bureau avait l’amabilité de solliciter du gouvernement, une enveloppe pour les indemnités de sortie des assistants. Mais, malheureusement, le gouvernement avait refusé. Aucun Bureau, depuis 1960 jusqu’à ce jour, ne les a mieux traités comme l’a fait le bureau Mboso.

2. LA PRIME DES CONGRÈS

Cette prime n’est réservée qu’aux congressistes, c’est-à-dire Députés nationaux et Sénateurs, depuis le ministère du budget. Voir la loi de finances 2023 p. 264 ( volume 2 dépenses de L’ÉTAT).

Les droits de Tous sont acceptés et/ou reniés à l’élaboration et à l’adoption du budget de l’Etat( loi de finances).

Nous pouvons, donc, affirmer sans crainte d’être contredit qu’il n’ ya pas d’arrieré en terme de prime.

Pourquoi la police commise à la sécurité du parlement les a interpellés ou arrêtés ?

L’article 6 du Règlement intérieur stipule que nul ne peut se livrer, dans quelque local que ce soit de l’assemblée nationale, à tous faits, gestes, paroles ou agissements quelconques de nature à troubler les travaux parlementaires ou administratifs.

Il sied de signaler que les manifestants étaient ivres, mélangés avec des policiers avec arme associés aux agents de la SNEL. Chose grave !

C’est RÉVOLTANT.

Prince Kinana

Communicateur du président de l’assemblée nationale Christophe Mboso Nkodia

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