La question de la guerre dans l’Est s’est invitée lors des débats ce mercredi 13 novembre dans le cadre de l’interpellation du ministre des Travaux publics à l’Assemblée nationale.
Le président de la commission Défense et Sécurité de l’Assemblée nationale a attribué l’échec de l’armée régulière à la mauvaise état des routes dans l’Est de la République.
« Il s’avère que si nos FARDC ne progressent pas à la vitesse souhaitée, c’est tout simplement en raison du mauvais état des routes… », a déclaré le député Rubens Mikindo Muhima.
En réponse, le ministre Alexis Gisaro a justifié l’état des routes par un déficit de financement et aux intempéries.
« Ce déficit de financement, tel qu’illustré au travers des trois ratios, ne permet pas de freiner la dégradation, ni de maintenir le réseau existant, car, pendant que l’on investit, réhabilite et construit, le processus de détérioration des routes, suite à l’utilisation et aux intempéries, se poursuit inexorablement. », a fait savoir Alexis Gisaro, ministre Travaux Publics.
D’après Alexis Gisaro, le réseau routier national présente un linéaire total de 153.000 kilomètres, dont 58.000 d’intérêt général et sur lesquels environ 3.000 km sont revêtus.
C’est-à-dire, a-t-il mentionné, près de 5% du linéaire d’intérêt général. « Ceci est en contraste frappant avec les autres pays d’Afrique Subsaharienne, dont le même ratio oscille autour de 25% », a-t-il déclaré.
Rachidi MABANDU ✍️