Ce mardi 28 février à Kinshasa, notamment à Limete et Lemba, les transports en commun sont presque absents, des pneus brûlés, et les habitants, en colère contre l’occupation illégale d’une partie de la la ville de Goma, en province du Nord-Kivu, manifestent leur soutien aux FARDC.
Le cas constaté sur la route By Pass de l’intendance, les manifestants n’autorisent le passage qu’aux personnes portant des rameaux, symboles de paix.
D’après des témoignages de la place, cette mobilisation fait suite à des appels diffusés sur les réseaux sociaux annonçant une journée « ville morte », où ces messages incitaient les Kinoises et Kinois à rester chez eux, fermer les bureaux, écoles, magasins et marchés, tout en soutenant les FARDC et les populations du Nord-Kivu et de l’Ituri, victimes de l’insécurité causée par les rebelles du M23 et l’agression rwandaise
Ces manifestations contre l’agression rwandaise marque un signe de solidarité et de résistance face à la situation critique dans l’Est du pays.
La mobilisation ne se limite pas qu’à Kinshasa. À Bukavu, des milliers de personnes ont défilé le lundi 27 janvier pour dénoncer la rébellion du M23 et exprimer leur soutien aux FARDC.
Cette marche, organisée par la société civile et les autorités locales, a rassemblé de nombreux habitants qui ont scandé des slogans appelant à l’unité nationale.
Ces manifestations interviennent alors qu’une partie de la ville de Goma, partiellement contrôlée par les rebelles du M23, fait face à une crise sécuritaire et humanitaire majeure.
Les combats dans l’Est du pays, soutenus par l’armée rwandaise, ont aggravé les déplacements de population et la tension dans la région.
Les autorités congolaises appellent à une mobilisation générale pour défendre l’intégrité territoriale et apporter un soutien aux populations affectées.
Morgan IYENGA ✍️