Rachidi MABANDU ✍️
L’ambassadeur de la RDC au Royaume-Uni Ndolamb Ngokwey mobilise une quarantaine d’investisseurs britanniques qui devront investir dans plusieurs domaines au Congo-Kinshasa.
Mais avant de passer à l’acte, ces investisseurs britanniques échangent avec la partie congolaise constituée de plusieurs membres du gouvernement autour du « Forum d’affaires sur le commerce et l’investissement entre le Royaume-Uni et la RDC ».
Ces assises de trois jours, soit du mercredi 10 au vendredi 12 avril se tiennent à Kinshasa et ont été lancées par le ministre congolais du Commerce extérieur, Jean-Lucien Bussa.
« La présence des Britanniques à Kinshasa, a reconnu l’ambassadeur Ndolamb Ngokwey, fait partie de nos efforts pour réaliser la mission que le chef de l’État nous a confiée ». D’où a-t-il rappelé les objectifs lui assignés par le chef de l’État Félix Tshisekedi lors de sa nomination en tant qu’ambassadeur de la RDC au Royaume-Uni.
Pour le diplomate congolais, cette rencontre économique n’est que le résultat du forum organisé à Londres avec les pays d’Afrique francophone.
« (…) En octobre dernier, nous avons organisé un forum à Londres avec les pays d’Afrique francophone sur différents domaines d’investissements. L’une des décisions était justement d’organiser ces genres d’assises », a rappelé Ndolamb Ngokwey.
L’ambassadeur de la RDC au Royaume-Uni s’est dit fier d’avoir emmener autant d’investisseurs pour le décollage de l’économie de son pays.
« C’est historique. On n’a jamais eu une délégation importante britannique par le nombre d’investisseurs, la qualité des entreprises et la diversité des domaines d’investissements », s’est-il réjouit.
Pour lui, la présence des ministres congolais permettront des discutions bilatérales avec des investisseurs britanniques. « Ce n’est plus le moment de faire des voeux pieux, mais des projets concrets et palpables qui ont besoin d’investissements », a insisté l’ambassadeur Ndolamb.
Le diplomate congolais est convaincu que la présence d’une entreprise qui est la branche financière du gouvernement britannique parmi ces investisseurs dit beaucoup. « Cela signifie qu’il n’y aura pas des promesses d’investissements, mais plutôt des engagements », a-t-il insisté.