Tshisekedi met fin aux ambitions de Fayulu sur le dialogue : « Nous n’en voyons pas la nécessité ni l’urgence »

Loin de la réalité, Félix Tshisekedi a répondu pour la première fois à la question du dialogue pour la cohésion nationale souhaitée par l’opposant Martin Fayulu.

A Budapest où il séjourne pour une visite officielle, le chef de l’État a, au cours d’un entretien avec la diaspora congolaise à Hongrie le mardi 1er octobre, a dit ne pas être à l’origine de l’idée d’un quelconque dialogue.

« (…) Donc ici je voudrais vous informer que ce débat ne concerne ne concerne ni ma personne et ni la famille politique qui est la nôtre. Il n’y a pas une initiative qui soit en chantier. Je ne suis pas à l’origine de ce débat », a répondu Félix Tshisekedi à l’épineuse question.

Félix Tshisekedi est convaincu que la RDC ne traverse pas une crise politique qui nécessite un dialogue.

« (…) Car pour moi, le pays ne traverse pas une crise politique pour tenir des dialogues qui vont aboutir à des arrangements qui vont encore remettre le pays dans les entre parenthèses », a déclaré le chef de l’État.

En clair, a expliqué Félix Tshisekedi, « nous n’en voyons pas la nécessité ni l’urgence ». « Donc ceux qui parlent du dialogue parlent peut-être de leur volonté à parler avec nous. Et là je vous le dis la disponibilité est là », a-t-il ajouté en substance.

Toutefois, a signifié le Président de la République, « mais moi j’ai toujours des mains tendues à l’égard de mes compatriotes pour parler avec quiconque le voudrait ».

« Tout Congolais qui veut parler a droit au chapitre même s’il le désir avec le chef de l’État. C’est en tenant compte du respecter de nos lois, de la bienséance et non venir avec des menaces, des vociférations », a fait savoir Félix Tshisekedi.

Dans sa démarche, l’opposant Martin Fayulu voudrait à ce que toutes les forces politiques et sociales de retrouvent autour d’une même table sous l’égide de la CENCO pour faire face à l’agression dont le pays fait face dans l’Est.

Rachidi MABANDU ✍️ 

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