Le Front Commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila peint d’un tableau sombre la gérance du pays par le régime Tshisekedi.
A travers un communiqué, le FCC accuse le pouvoir de Félix Tshisekedi d’avoir droit de vie et de mort.
« (…) Estimant avoir droit de vie et de mort sur tous les Congolais, et forts de leur impunité, le pouvoir et ses supplétifs ont, depuis lors, battu leur triste record en ce domaine », a martelé le FCC.
Il rappelle qu’ « après l’attaque, il y a un mois, de la résidence du Président de la République honoraire, sénateur à vie et autorité morale du FCC, Joseph Kabila Kabange ; du saccage, le même jour et non loin de là, d’un immeuble appartenant à un compatriote, c’est une résidence de l’Ambassade de France qui a été investie, et les diplomates qui y habitent molestés, au mépris des privilèges et immunités consacrés dans la Convention de Vienne dont notre pays est pourtant partie ».
Face à ce tableau macabre de la situation des droits de l’homme en RDC, le camp Kabila a formulé une série de demandes au pouvoir.
« Le FCC exige donc la libération, immédiate et sans condition, de ses membres et de tous les opposants et acteurs de la Société Civile, victimes de l’intolérance politique, injustement arrêtés, emprisonnés ou détenus dans des cachots secrets », peut-on lire dans ce communiqué.
Il exige aussi l’arrêt de la traque, des menaces, des poursuites judiciaires et d’autres formes d’intimidation à l’endroit des journalistes, analystes et communicateurs politiques, aujourd’hui contraints à la clandestinité ou à l’exil, du fait de leurs opinions politiques.
Rachidi MABANDU ✍️