Sénatoriales au Sankuru : Les raisons du désistement d’Henriette Wamu

Rachidi MABANDU ✍️

Contrairement à ce que pense l’opinion, Henriette Wamu Ataminia n’a pas pris part aux sénatoriales organisées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) dans la province de Sankuru.

La présidente de l’Alliance pour la Réforme de la République (A2R) a désisté avant même la tenue de ces scrutins. 

Ce retrait de la candidate indépendante n°37 aux sénatoriales tire ses origines dans le désordre qui a émaillé l’organisation de ces scrutins, mais surtout la corruption à grande échelle.

Nos fins limiers sur place à Lodja font état de la « disparition » des députés provinciaux de Sankuru quelques jours avant l’élection sénatoriale. Ces grands électeurs ont été invisibles. Impossible pour les candidats dont Henriette Wamu d’échanger avec ces grands électeurs comme le veut la loi électorale.

Ces députés provinciaux de la province de Sankuru se sont volatilisés après avoir perçu chacun des sommes importantes estimées à des milliers de dollars américains auprès des certains candidats en guise de corruption.

Parmi les victimes, figurent notamment Charles Okoto qui aurait remis à chacun 40.000 USD. Il y a également une candidate prénommée « Nathalie » qui serait également victime de cette escroquerie pour avoir donné plus de 100.000 USD à ces grands électeurs.

Tous ces victimes auraient même menacé de recourir aux forces obscures, féticheurs pour se faire justice en jettant un mauvais sort aux députés provinciaux, apprend-t-on.

Un des candidats en lice, She Okitundu devrait également tombé dans le piège de ces députés provinciaux. Fort heureusement que sa famille biologique lui avait interdit de ne pas donner l’argent compte tenu de son état de santé très fragile ces derniers temps.

Au vu de cette situation, Henriette Wamu, dans sa logique et honnête qu’elle est, s’est refusée catégoriquement de se lancer dans la bataille de la sénatoriale dans le Sankuru. Elle est l’une des candidats ayant refusée de se salir dans l’affaire de corruption des députés provinciaux pour un siège au Sénat.

Henriette Wamu n’a pas été la seule à refuser de corrompre. Aselo, l’ancien VPM de l’Intérieur figure également sur la liste des personnalités intègres.

Un tableau sombre qui n’honore pas la RDC. En principe, ces genres de déviation dont ont fait montre les députés provinciaux de Sankuru devrait interpeller les autorités compétentes à annuler tout simplement les sénatoriales dans  cette province.

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