Pas de répit pour les ressortissants de la province du Grand Équateur. L’espace linguistique lingala continue de réclamer haut et fort la présidence du Sénat. Une façon pour eux d’exiger l’équilibre dans la tête des institutions.
La dernière déclaration en date faite par Orner EGWAKE YANGEMBE, président ALIBA, Jean-Pierre LISANGA BONGANGA, Coordonnateur RAFATT et Me Gustave BOOLOKO N’KELLY, Notable Grand Equateur, tend à emmener le Président de la République à comprendre la nécessité d’une telle démarche.
« (…) Revendiquons et exigeons, en perspective de l’élection à la
présidence du Sénat, que la chambre haute de notre Parlement soit dirigée par un Sénateur élu dans le Grand Equateur », ont-ils déclaré le jeudi 25 juillet.
Ainsi, convient-ils sénateurs, députés, membres du Gouvernement de l’espace Grand Equateur de s’approprier de « cette ambition, du reste, légitime, découlant d’une action politique commune et de faire le plaidoyer auprès du Président de la République, des ténors du présidium de l’Union sacrée pour son aboutissement heureux en vue d’assurer la grandeur de notre pays ».
Au nom des ressortissants de l’espace Grand Équateur, les trois personnalités citées ci-haut réclament que « le poste de président du Sénat soit confié à un Sénateur élu du Grand Equateur de la liste UDPS ou de la mosaique et alliées de I’UDPS parti au pouvoir ».
A l’Equateur, cette question ne concerne pas uniquement l’espace linguistique lingala. D’où l’appel lancé à tous les acteurs politiques, de la société civile et tous les Notables de s’associer à eux et d’assister à la rencontre qu’ils convoquent incessamment.
Rachidi MABANDU ✍️