Le monde célèbre chaque 20 juin la journée mondiale consacrée aux personnes qui ont quitté leurs pays ou régions d’origine pour fuir un danger.
Sous le thème : « la solidarité avec les réfugiés », la rédaction de NOUVEAUMEDIA.CD s’est entretenue avec des congolais qui vivent dans différents camps et sites de transit au Burundi, dans l’objectif de comprendre la situation actuelle des réfugiés congolais qui demeurent dans ce pays voisin transfrontalier.
Les réfugiés congolais au Burundi ont déclaré qu’ils traversent de nombreux défis notamment liés à la prise en charge en santé, accès aux aides humanitaires et à l’éducation de leurs enfants.
Ils ont, par ailleurs, évoqué le non-respect de droit à la libre circulation au pays, le problème lié à la promiscuité de leurs abris et dans certains camps, ils ont difficiles à contacter les leurs restaient en RDCongo pour partager des nouvelles compte-tenu de la situation de vulnérabilité qu’ils vivent.
Ils plaident afin qu’ils soient pris au même standard mondial des réfugiés.
« Nous sommes heurtés à des multiples défis, certains sont retirés de listings de bénéficiaires sans aucune cause pendant qu’ici pas de champs ni revenu encore moins nous ne sommes pas dans notre pays. Des réfugiés arrivent chaque jour, pas d’assistance et pour les anciens, la ration mensuelle est réduite, nous restons toujours là, où pouvons nous aller ? », ont-ils laissé savoir.
Et d’ajouter : L’accès à l’eau potable pose problème. On se servait de l’eau de la pluie et aujourd’hui difficile à trouver », ont-ils renchéri.
Privés de la communication, certains depuis leur arrivée dans le camp n’ont jamais pris contact avec le leurs familles restées au Congo comme le cas d’un jeune réfugié du camp de Musasa.
« Le camp ne dispose pas un lieu où on peut aller communiquer avec nos familles qui sont au Congo. Pour le faire, il nous faut un smartphone ou téléphone intelligent, ce qu’on ne trouve pas suite à notre vulnérabilité », a-t-il expliqué.
Ceux-ci sollicitent auprès des ONGs de poursuivre avec les assistances tout en améliorant leur mode de travail et d’autres souhaitent regagner leurs zones d’origine.
« Nous ne sommes pas libres en circulation, pour sortir du camp d’ici, il faut l’autorisation, et donc il y a beaucoup de difficultés pour se déplacer. Nous demandons que la guerre puisse prendre fin pour qu’on regagne note milieu », ont-ils laissé d’autres témoignages.
Actuellement, la République du Burundi compte environ nonante milles réfugiés dont quatre-vingt dix sont de la République Démocratique du Congo, et sont structurés dans cinq camps plus le site de Musenyi, selon le rapport de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés.
Moïse Excel, à Goma


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