Réuni le samedi 9 novembre en assemblée générale, les enseignants membres de la Synergie des syndicats des enseignants de la RDC (S.S.E.R.D.C) a procédé à l’évaluation du mouvement de grève.
Il constate la violation des normes en matière de l’éducation. Pour eux, la ministre de tutelle fait fonctionner les écoles en violation flagrante du calendrier scolaire impactant négativement sur la qualité et la quantité des matières prévues dans le programme national.
Trois mois après la rentrée scolaire, cette synergie des enseignants explique que beaucoup d’établissements à travers le pays sont paralysés et que les enseignants sont toujours en grève.
Ils s’étonnent ainsi du silence des partenaires éducatifs notamment L’UNESCO et les associations des parents dont L »ANAPECO et l’APEC face à la dégradation de cette situation qui a créé un dysfonctionnement faisant fonctionner les écoles par formalité au préjudice des élèves et à l’avenir du pays.
La S.S.E.R.D.C, qui s’inquiète de l’insensibilité du gouvernement face aux revendications légitimes des enseignants qui ont complètement perdu leur pouvoir d’achat, regrette que le gouvernement mette les enseignants dans la difficulté de faire convenablement leur travail sur terrain à cause de la précarité sociale.
La synergie a tenue à signifier que les enseignants, qui ont repris le chemin de l’école suite aux intimidations des autorités de l’éducation et des arrangements illicites des écoles avec les parents en violation des réformes de la gratuite, n’ont pas le cœur dans les ouvrages, ils se présentent comme véritables mercenaires devant les élèves.
La synergie des syndicats des enseignants de la RDC qui rappelle aux enseignants que le budget 2025 reprend les mêmes barèmes salariales ne donnant aucune réponse à leurs revendications précise qu’elle poursuit son mouvement de grève et invite les enseignants à obtempérer à ce mot d’ordre.
César IPOKA ✍️
