L’engagement pris par Félix Tshisekedi sur la parité homme-femme à la tribune des Nations Unies a profondément touché Henriette Wamu.
La présidente de la plateforme politique Alliance pour la Réforme de la République (A2R) salue de deux mains cet engagement du chef de l’État.
S’agissant de cette question cruciale de la parité homme-femme, Félix Tshisekedi a eu des mots justes à la 79è assemblée générale des Nations Unies.
« (…) Bien que la participation égale des femmes et des hommes à la vie politique soit internationalement reconnue, il subsiste dans la pratique, un fossé entre l’égalité juridique et la réalité dans l’exercice du pouvoir », a-t-il déclaré.
Pour Henriette Wamu, le discours du Président de la République mérite d’être encouragé dès lors que « les préoccupations des femmes méritent d’être intégrées dans les décisions majeures qui touchent notre société ».
Henriette Wamu, qui s’est toujours battue pour le bien-être de la femme et de l’enfant à travers ses nombreuses actions sur terrain, pense que Félix Tshisekedi a bien raison de vouloir changer « les mentalités pour surmonter les barrières sociétales qui freinent l’épanouissement
des femmes ».
Femme politique, Henriette Wamu, rappelle que la Constitution de la RDC consacre la parité. D’où son satisfecit à la mise en place de la stratégie de lutte contre les violences basées sur le genre, axée sur la prévention, la protection et la réparation des victimes. Stratégie qui se traduit par le Fonds national de réparation pour les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (le FONAREV).
Face à cette épineuse question de parité, Henriette Wamu est de même avis que le chef de l’État en ce qui concerne notamment la législation en cours qui vise à garantir cette protection.
De même que la députée honoraire de la circonscription de la Funa reconnaît les progrès jusque-là réalisés par le Président de la République en cette matière.
Elle cite la nomination, pour la première fois de l’histoire, d’une femme comme Première Ministre et cheffe de Gouvernement, la nomination des femmes au poste de Premier président du Conseil d’État et à la tête de la Banque Centrale du Congo (BCC).
Mais pour Henriette Wamu, ces efforts ne doivent pas s’arrêter. Elle appelle Félix Tshisekedi à continuer sur cette lancée de manière à ce que la parité homme-femme soit respectée telle qu’indiquée dans la Constitution.
Rachidi MABANDU ✍️