Des agents engagés par les autorités provinciales du Nord-Kivu ont érigé des barrières sur la RN2 sur le tronçon compris entre Kibati et Kanyamohoro dans le Nyiragongo où des passagers, y compris les enfants, sont sommés de payer chacun 1.000 fc.
Cette pratique apparaît comme un vol mise en place par les autorités locales par le simple fait qu’aucun jeton n’est donné après payement de cet argent.
Cette taxe imposée à la population déplacée de guerre d’agression rend encore la vie difficile à ses victimes d’atrocités. Elles sont obligées d’en payer parce contraintes d’aller chercher de bois de chauffe dans le parc.
La population souhaite que les autorités mettent fin à ces barrières.
» De tout passager, on m’exige un 1.000 fc, donc nous n’avons pas le plein droit de circuler librement dans notre pays? Si je quitte Kanyaruchinya pour Kibumba, je suis obligé de payer les 1.000 fc exigés. Demain aussi on nous impose la même taxe. Nous sommes dans quel pays? », s’est demandé une femme déplacée de guerre.
Les autorités provinciales du Nord-Kivu devraient trouver une mesure palliative quant à cette situation en interdisant le payement des taxes. En revanche, elles devaient accorder des exonérations à la population touchée par la guerre, estime-t-on.
» Pour une mesure adéquate, l’État devra exonérer toute la province en général pour permette à cette population de se soulager un peu », a fait savoir un défenseur des droits humains.
Moïse Excel à Goma ✍️