L’épidémie variole de singe, autrement appelée « Monkeypox », continue de se propager de manière alarmante dans la province du Haut-Katanga.
C’est ministre de la santé, Joseph Sambi, qui l’a annoncé lors d’une réunion de coordination sur la lutte contre cette maladie, que 27 zones de santé de la province ont déjà signalé des cas.
Selon Dr Nick Thérèse Kayila Nianga, médecin inspecteur provincial de la santé, la surveillance épidémiologique révèle qu’un total de 148 cas suspects ont été notifiés, dont 12 ont été confirmés positifs.
« Les cas évoluent en dent de scie, ce qui nécessite une organisation renforcée pour la recherche active des cas », a expliqué Dr Nick Thérèse Kayila.
Par ailleurs, elle a lancé un appel pressant à la population pour se protéger et contribuer à la lutte contre la propagation de ce virus.
« Nous devons tous rester vigilants. Signalez tout cas suspect dans la communauté et consultez le centre de santé le plus proche », a-t-elle ajouté.
Elle a également précisé que la prise en charge des patients atteints de Mpox reste totalement gratuite.
« Des ambulances sont mises à disposition, ainsi que les médicaments et les intrants de laboratoire nécessaires.
Avec la propagation de Mpox dans le Haut-Katanga, il est important que chacun prenne conscience de la gravité de la situation et agisse en conséquence tout en se conformant aux mesures bâtière », a-t-elle renchéri.
Rappelons que, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré mercredi 14 août 2024 que la recrudescence de cas non seulement en RDC mais aussi dans un nombre croissant de pays d’Afrique constituait une urgence de santé publique de portée internationale.
Déployant des équipes d’urgence depuis la mi-juin, Médecins Sans Frontières appellent à une mobilisation de tous les acteurs afin d’apporter une réponse globale et de protéger au plus vite les populations les plus à risque.
Yoland MALANGU à Lubumbashi ✍️