Mort de Vincent Umba : Soupçonnée, Mushobekwa se défend et établit « la vérité » sur le décès de son mari

Cinq mois après la mort de son mari, Marie-Ange Mushobekwa sort finalement du silence. Dans deux longs posts sur son compte X, elle relate les circonstances de la mort de son époux, Vincent Umba. Une manière pour elle de répondre particulièrement à sa belle famille qui l’accuse à tort. La veuve promet d’entamer le combat en faveur des femmes veuves au vu de ce qu’elle vit depuis la disparition de son mari. 

Ci-dessous, l’intégralité de son message intitulé « Ma vérité au nom de Vincent »

Bonjour chers tous,

Depuis cinq mois, vous êtes des milliers de personnes à m’avoir exprimé et à continuer à m’exprimer votre COMPASSION et votre SOUTIEN pendant ces moments EXTRÊMEMENT DIFFICILES que je traverse. Je vous réitère ma GRATITUDE. Cela m’aide à SURVIVRE à la DOULEUR qui ronge mon coeur depuis le départ dans l’au-delà de Vincent.

Malgré la MALVEILLANCE et la MÉCHANCETÉ de certaines personnes dans  la famille de Vincent (cela ne manque jamais dans les familles africaines lorsqu’il y a mort d’homme), j’ai pris de la HAUTEUR et GARDÉ SILENCE.

Non pas parce que je n’avais rien à dire, mais par RESPECT pour la mémoire de Vincent et par PUDEUR : éviter d’étaler MA SOUFFRANCE sur la place publique, au regard de mon statut. 

JE NE VEUX PAS DE POLÉMIQUE. JE VEUX JUSTE RÉTABLIR LA VÉRITÉ. 

Si je décide de prendre la parole aujourd’hui et ici, malgré TOUTE LA PEINE que cela me fait, c’est parce que JE SUIS FATIGUÉE des ATTAQUES, INSULTES, MÉCHANCETÉ, PERSÉCUTION et surtout des MENSONGES répétés et répandus par certains frères et sœurs de mon défunt mari JUSQU’À PRÉSENT.

ÇA DOIT S’ARRÊTER !!!

Certains parmi vous diront que les réseaux sociaux ne sont pas un tribunal, je le sais très bien. Mais certains les ont utilisé pour ME DIFFAMER, ME SALIR et insulter ma famille. Maintenant JE VEUX et VAIS RÉTABLIR LA VÉRITÉ une fois pour toutes pour avoir « LA PAIX » et LAVER MON NOM avec PREUVES à l’appui (dans le tweet suivant).

Mon autre motivation, c’est pour que  CES PRATIQUES RETROGRADES CESSENT DANS NOTRE SOCIÉTÉ. Que MA VOIX stimule les autorités à prendre conscience que des millions de VEUVES sont PERSÉCUTÉES chaque  jour en #RDC par leurs belles-familles, SUBISSENT LA VIOLENCE VERBALE, PSYCHOLOGIQUE et PHYSIQUE juste après le décès de leurs conjoints et durant plusieurs mois qui suivent le drame. Leurs problèmes sont IGNORÉS et NÉGLIGÉS, parce que nombreuses d’entre elles N’ONT PAS LE COURAGE DE SE DÉFENDRE par peur des qu’en dira-t-on. ELLES SOUFFRENT donc EN SILENCE et devant L’INDIFFÉRENCE TOTALE de notre société qui a NORMALISÉ la MALTRAITANCE des veuves.

Désormais, LA DÉFENSE et LA PROTECTION DES VEUVES devient mon deuxième combat après LA LUTTE CONTRE LA DREPANOCYTOSE (ANÉMIE SS).

Dès que DIEU me donnera la force mentale  et physique de me relever, dans les mois qui suivent, JE PRENDRAI LE COURAGE DE BRISER LES TABOUS ; je vais accorder une interview à un journaliste qui m’a proposé son plateau pour parler de la maltraitance des veuves dans  notre société. 

En attendant, MA VÉRITÉ au nom de Vincent, dans le tweet suivant.

Merci et que DIEU nous garde tous

MA VERITE au nom de Vincent 

– En date du 12 avril 2024, Vincent s’est réveillé avec une toux et une gêne au niveau du thorax. Il a décidé de prendre un sirop ainsi qu’une cure de Clamoxyl pendant sept jours (comme nombreux le fond dans cette situation). 

– Au bout d’une semaine, le 20 avril 2024, les mêmes problèmes persistaient. Je l’ai alors forcé à aller consulter un médecin. Je l’ai accompagné à la clinique diamant où le docteur BANZA, après les analyses sanguines et radiologiques, a détecté UNE PNEUMONIE BASALE GAUCHE (qu’il avait minimisée). Il a ainsi prescrit l’AZYTROMICYNE à Vincent pour cinq jours. 

– Après cette cure, les malaises persistaient toujours. Nous sommes rentrés à la clinique diamant le 29 avril 2024. Cette fois- là, le docteur BANZA lui a fait faire un scanner, qui a montré que la situation de Vincent ne s’améliorait pas, même si celui-ci continuait à aller au travail (donc arrivait à marcher et à conduire le véhicule tout seul). Le scanner a montré qu’il avait une BRONCHO PNEUMONIE. Le même médecin lui a prescrit un autre antibiotique ROCEPHINE INJECTABLE pour cinq jours. 

– Après ce traitement, toujours d’amélioration. Nous avons ainsi décidé d’aller à Paris pour une meilleure prise en charge (la journée nous étions ensemble chez Tata Cardinal répondre à un rendez-vous pris de longue date). La nuit du 8 mai 2024 nous avons pris le vol pour Paris. 

– Le 9 mai 2024, au matin, nous sommes arrivés à Paris. Vincent marchait seul et sans assistance. Son frère cadet est venu nous chercher à l’aéroport. Nous sommes allés à notre appartement pour déposer les bagages, nous doucher, puis sommes allés aux URGENCES à l’hôpital AMBROISE PARÉ.

– Il a été pris en charge vers 11h et en fin de journée, après analyses de sang, radiologie et scanner, le médecin urgentiste a décidé de l’hospitaliser en médecine interne et infectiologie.

– le 10 mai 2024, deux infectiologues sont passés le voir le matin vers 9h, en ma présence, ils ont dit qu’ils étaient inquiets parce qu’ils ont constaté que l’état de ses poumons s’est dégradé davantage comparativement au dernier scanner fait à Kinshasa une semaine plus tôt. 

– Le même jour, vers 15h, la maman de Vincent, trois de ses frères et deux de ses sœurs sont venus lui rendre visite à l’hôpital. Vincent leur a clairement expliqué la situation, ensuite je leur ai montré tous les résultats médicaux de Kinshasa. 

– Étant donné que les analyses sanguines ne montraient aucune infection, aucun microbe, ni aucun virus, le 13 mai 2024, les médecins ont décidé d’effectuer une fibroscopie avec caméra, pour aller  voir ce qu’il y avait réellement dans les poumons et ponctionner un liquide afin de vérifier ce qui était entrain d’abîmer les poumons de Vincent. Ce liquide a été envoyé dans trois laboratoires français de grande renommée. 

– La famille de Vincent, Vincent et moi, avons demandé aux médecins s’il pouvait s’agir d’un empoisonnement (nous étions très inquiets de voir que les prélèvements sanguins ne donnaient aucune piste claire). Les médecins étaient FORMELS : NON IL NE S’AGISSAIT PAS D’UN EMPOISONNEMENT, sinon  la fibroscopie et le scanner auraient montré des lésions au niveau d’œsophage, de l’estomac, du foie et les reins auraient du mal à fonctionner. Or tous ces organes étaient INTACTS. 

– En attendant l’arrivée progressive des résultats en provenance des trois laboratoires, Vincent a commencé à désaturer (oxygène à 88%) et à faire des fortes fièvres. 

Le 24 mai 2024, il a été conduit en soins intensifs, sous oxygénothérapie. Les médecins ont finalement décidé de le mettre sous ANTIBIOTIQUES PROBABILISTES.

–  Au bout de cinq jours, ce traitement n’ayant pas marché, Vincent a été conduit en réanimation. IL ÉTAIT CONSCIENT et PARLAIT. Sa maman, ses frères et sœurs venaient chaque jour à l’hôpital où moi j’avais une autorisation spéciale de rester aux côtés de Vincent de 9h à 22h A LA DEMANDE DE VINCENT.  Il avait peur de rester seul à l’hôpital.

3 réponses

  1. C’est ça l’Afrique, la mort naturelle n’existe pas. Il en va de mauvais cœur de l’homme noir et manqué d’affection pour le prochain qui pousse à incriminer gratuitement les autres.

  2. Bonjour Mme la Ministre. J’attends votre disponibilité pour vous recevoir à l’émission FIÈREMENT CONGOLAIS pour dénoncer le calvaire que subissent les veuves en Afrique en gêneral et en RDC en particulier.

  3. mushobekwa tu peux tout dire pour les veuve les famille africaine mais sache que la mort de vincent reste graver sur tes main il n,avait pas tenus compte de ton age ils t,a pris en marriage et tu n,a pas hesitez de lui faire du mal a Dieu la vengeance et le carma existe n,oublies pas

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