Les victimes se sont opposés à la liberté provisoire du petit sollicitée en faveur d’ALI MOHAMED, l’élève auteur du meurtre de l’un de ses collègues à l’école Sévigné situé sur la 1ère Rue Funa à Limete.
Elles ont également contesté la véracité de l’attestation de naissance présenter par les avocats du meurtrier indiquant l’âge de 12 ans.
La partie du petit BRYAN ET MICHOU insistent sur le fait que le petit ALI MOHAMED a plus de 14 ans d’âge.
Face à cette situation, le juge a, au cours de la dernière audience au tribunal pour enfants, demandé à la partie défenderesse de revenir avec une acte de naissance originale de l’enfant ainsi que des preuves attestant qu’il a moins de 14 ans.
Selon la loi congolaise, un enfant de moins de 14 ans ne peut être condamné pour infraction d’homícíde. D’après la loi sur la protection de l’enfant, un mineur de moins de 14 ans ne peut pas agir avec discernement.
Le tribunal devra le relaxer et le juge devra le confier à un assistant sociale… Et ou à un psychologue, souligne la loi en la matière.
Et ça sera donc aux parents de l’enfant de réparer civilement les dommages matériels et dommages moraux que leur enfant a causé. Mais s’il s’avère qu’il a plus de 14 ans il sera condamné pénalement et subira la rigueur de loi.
ALI MOHAMED n’est pas en liberté. Il est entre les mains des autorités.
L’affaire a été renvoyée pour cette semaine.
Ruth FULANI ✍️
