La province du Kasaï Central est de nouveau sous les projecteurs suite aux récentes déclarations tenues par le gouverneur Joseph Moïse Kambulu.
Lors d’un briefing de presse, en présence du porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, Joseph-Moïse Kambulu a exprimé son mécontentement face à ce qu’il qualifie d’inaction du gouvernement central, un cri de détresse dénonçant une « province abandonnée ».
Ces paroles résonnent d’autant plus alors que le président Félix-Antoine Tshisekedi, s’était rendu sur place pour renforcer les liens avec sa population.
Les déclarations du gouverneur ont révélé un profond malaise au sein d’une partie de la population, désenchantée et en quête de réponses.
André Mbata, secrétaire permanent de l’Union Sacrée de la Nation (USN), a réagi en contestant ces accusations. Pour lui, la réalité est tout autre.
« Ce qui est vrai, c’est que des actions sont en cours », a déclaré André Mbata.
Il a ajouté que même l’archevêque de Kananga a reconnu les avancées réalisées.
Il souligne qu’il a accompagné le chef de l’État lors de sa visite à Kalamba-Mbuji, mettant en avant la lutte contre l’érosion et autres enjeux locaux.
Il a, par ailleurs appelé à la confiance en la promesse du chef de l’État, évoquant un début de mandat riche en réalisations.
Toutefois, il est évident que de simples mots ne suffisent pas. Lors d’une récente séance du Conseil des ministres à Mbuji-Mayi, Félix Tshisekedi a insisté sur l’importance d’une communication régulière sur l’état des projets, élément crucial pour contrer la désinformation et regagner la confiance de la population.
Le gouverneur Kambulu a été spécifiquement identifié comme l’une des personnalités chargées de cette communication essentielle.
Cette situation met en lumière la nécessité d’un dialogue constructif et d’une communication efficace entre les leaders régionaux et le gouvernement central pour répondre aux préoccupations des Kasaïens et encourager un climat de confiance durable.
D. Ng. à Kananga ✍️
