L’on s’achemine t-on vers une nouvelle grève des pétroliers dans les villes de Lubumbashi et Likasi? C’est le moins le constat qui se dégage au du rythme effréné auquel les tenants de stations d’essence vendent le carburant ces deux derniers jours.
Depuis le samedi 18 dans la soirée et ce 19 dimanche janvier, plusieurs stations-services à Lubumbashi et Likasi n’ont pas ouvert et ne vendent pas le carburant comme à l’accoutumée.
D’après les observateurs dans les deux villes de la province du Haut-Katanga, certaines stations, qui ont tenté d’ouvrir sont envahis par plusieurs motards et chauffeurs avec des bidons.
Silence radio du côté de l’association des pétroliers du Haut-Katanga. Jusque-là, aucune réaction sur cette fermeture inattendue des stations-services.
Conséquence de la fermeture de certaines stations-services, les revendeurs du carburent, appelés « Kadhafi » dictent leur loi. Un peu partout à travers Lubumbashi et Likasi, ils ont haussé le prix du litre d’essence qui est passé de 5.000 à 10.000 voire 12.000 fc.
Une hausse vertigineuse du prix du litre de carburant qui ne fait l’affaire notamment des transporteurs en commun poussés à revoir, à leur tour, le prix de la course.
Ruth BOLANGA ✍️
