Dans un briefing de presse marqué par la fin de la visite du chef de l’État en province, Joseph Moïse Kambulu, le gouverneur du Kasaï Central, a partagé un constat alarmant sur l’état des infrastructures et des services au sein de sa province.
Ses déclarations, empreintes de désespoir, ont mis en lumière le manque cruel de ressources et de services essentiels.
« Il n’y a rien ici chez nous », a lancé d’emblée Joseph Moïse Kambulu. Ce cri du cœur résume la situation critique à laquelle la province est confrontée.
Au cours de l’événement, il a souligné le manque d’eau potable, d’électricité, d’alimentation, et d’infrastructures routières.
Ces éléments constitutifs de la vie quotidienne font défaut, rendant la vie des habitants de la province particulièrement difficile.
Le gouverneur a tiré la sonnette d’alarme en signalant que les services en charge des infrastructures routières, notamment l’Office des routes (OR) et l’Office de voirie et drainage (OVD), ne semblent exister que de nom.
« Ces deux structures ne font rien, voilà notre triste réalité », a-t-il déploré, citant l’état dégradant des routes comme un exemple tangible des lacunes dans la gouvernance locale.
Kambulu a également évoqué le besoin urgent d’une mobilisation des autorités compétentes pour répondre aux priorités multiples qui touchent sa province.
« Ici, tout est prioritaire, je ne sais même pas égrener nos priorités », a-t-il précisé, soulignant l’étendue des enjeux qui nécessitent une attention immédiate.
Le briefing de presse, dirigé par le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a permis de mettre en avant une voix qui appelle à l’action.
Dans ce contexte, la situation du Kasaï Central appelle à une mobilisation collective, tant sur le plan local que national, pour remédier aux carences qui plombent le quotidien des Congolais dans cette province.
D. Ng à Kananga ✍️
