Le mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA) a tenu à exprimer son mécontentement face à la situation des projets gouvernementaux dans la province du Kasaï Central ce 25 décembre 2024, lors d’une messe à la cathédrale Saint-Clément de Kananga.
En affichant des calicots comme « Pourquoi les projets de Tshisekedi au Kasaï Central n’aboutissent pas ? », les membres de la LUCHA ont affirmé leur détermination à gêner la célébration festive d’un président dont ils estiment que les promesses sont restées vides.
La section de Kananga de la LUCHA a profité de l’occasion pour adresser un message direct au Président Félix Tshisekedi, lui rappellant que leur présence n’était pas motivée par un désir de le rencontrer ou de complimenter son administration, mais bien de faire entendre leurs revendications.
Ils ont fait part de leur fatigue face aux promesses répétées et non tenues concernant des projets cruciaux de développement, notamment la réhabilitation des infrastructures routières comme la route Kananga-Kalamba-Mbuji ainsi que la Chute Mbombo.
Ce mouvement soulève ainsi une question centrale : qu’est-ce qui empêche la mise en œuvre effective des projets au Kasaï Central, malgré les engagements pris par l’État ? L’inertie des réalisations suscite l’inquiétude des citoyens, qui attendent concrètement des améliorations tangibles dans leur quotidien.
Alors que la nation se dirige vers une période potentiellement déterminante pour son développement, le message de la LUCHA doit faire réfléchir quant à la nécessité d’un engagement sincère et réaliste de la part des responsables politiques du pays.
Ces préoccupations mettent en évidence l’importance d’une gouvernance efficace, qui n’est pas seulement synonyme de promesses mais d’actions et de résultats palpables au bénéfice des populations.
Les actions de la LUCHA à Kananga sont un appel à l’action pour les dirigeants, les encourageant à transformer les paroles en actions et à revitaliser le développement dans le Kasaï Central.
D. Ng à Kananga ✍️
Une réponse
Merci beaucoup de relayer ces inquiétudes partagées par tous les Centre-Kasaiens.