La délégation des pasteurs du Bureau de la Foi de la Maison Blanche, conduite par le pasteur Travis Johnson, qui en est le Directeur adjoint, est arrivée à Kinshasa ce jeudi 10 juillet.
L’homme de Dieu américain arrive à Kinshasa pour le programme de paix qui doit culminer avec un culte œcuménique international placé sous le haut patronage du chef de l’Etat.
Ce culte réunira ces pasteurs américains et leurs collègues congolais. Il va être marqué par des prières, la louange et l’adoration, des exhortations, des déclarations prophétiques ainsi que des messages croisés de solidarité entre les deux peuples.
Inscrit dans le cadre de la diplomatie religieuse initiée par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et conduite par son Ambassadeur Itinérant Antoine Ghonda Mangalibi, ce séjour intervient au lendemain de la signature de l’accord de paix entre la RDC et le Rwanda sous l’égide des USA.

Il a pour but de renforcer le rapprochement stratégique entre les Etats-Unis d’Amérique et la RDC pour la restauration de la paix et de l’intégrité territoire de ce pays.
A l’accueille, le pasteur Jacques Kambala Tshilombo, membre du comité organisateur de cette visite, a salué ce séjour comme «un moment divin de prière dans une alliance spirituelle pour faire ancrer la paix, non seulement au Congo mais aussi partout en Afrique centrale et à travers le monde ».
Et de poursuivre : « ces hommes de Dieu ont beaucoup prié pour le Congo et Dieu a permis qu’ils se retrouvent aujourd’hui derrière le Président Trump pour faire régner le pouvoir divin sur les Etats-Unis à travers son Président, et c’est ce pouvoir divin que nous ramenons pour asseoir la paix en RDC. »
Annonçant le grand culte de ce dimanche au Palais du peuple avec la délégation de ces pasteurs américains, le pasteur Jacques Kambala a déclaré : « Nous allons sceller une alliance spirituelle entre le ciel, la RDC et les Etats-Unis pour impacter la région dans une nouvelle saison de paix et de développement ».
Le pasteur Travis Johnson, Directeur adjoint du Bureau de la foi de la Maison Blanche et chef de la délégation, a, dans ses premiers mots sur la terre congolaise, fait savoir que lui et ses collègues prient pour la RDC depuis longtemps et que cette arrivée est le couronnement de ces prières pour implémenter une nouvelle dimension aux efforts de paix et du bien-être des Congolais.
Plusieurs activités sont prévues à ce programme, notamment une audience auprès du chef de l’Etat et des rencontres avec des officiels responsables des secteurs liés aux droits et à la dignité humaines ; le genre, famille et enfant, etc.
La célébration religieuse américano-congolaise pour la paix et le développement fait suite à la démarche entreprise début juin 2025 par l’Ambassadeur itinérant du chef de l’Etat, Antoine Ghonda Mangalibi.
Ce dernier avait rencontré des leaders des églises pentecôtistes et évangéliques américaine, principalement le pasteur Travis Johnson, un des membres influents du Bureau de la Foi de la Maison Blanche créé par le Président Donald Trump pour se rapprocher des peuples.
La rencontre entre l’émissaire du Président Tshisekedi et ce représentant du Président Trump a débouché sur un engagement fort de ce dernier à soutenir l’initiative congolaise de paix auprès des dirigeants américains.
C’est ainsi qu’en plus de la prière qu’il avait faite lors du culte de pentecôte le 8 juin à la Pathway Church, il a obtenu des autorités de la Maison Blanche l’accord pour conduire une délégation d’une dizaine de pasteurs américains.
Par cette diplomatie religieuse qu’elle engage pour la première fois depuis son accession à l’indépendance la RDC aborde une approche intégrant la religion dans les relations internationales et la diplomatie, ce qui manquait à ce pays dont la population est chrétienne à plus de 80%.
La religion étant indéniablement un soft power (douce puissance), il est alors question pour la RDC désormais, de mettre en avant des valeurs religieuses partagées afin d’exercer une influence culturelle, idéologique ou toute autre, à travers les hommes d’église, les institutions et les organisations religieuses dont le rôle clé dans la diplomatie, en tant que médiateurs, interlocuteurs et experts, n’est plus à démontrer.
Rédaction

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