JP Lisanga et le Rassemblement des Alliés de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo (RAFATT) apportent leur contribution au débat sur le dialogue ou forum de cohésion nationale proposé par l’opposant Martin Fayulu.
« (…) Quel que soit la nécessité de la tenue d’un dialogue ou forum pour faire face à l’agression, à l’occupation et à toute tentative de balkanisation de notre pays, l’initiative et la convocation de cette rencontre appartiennent exclusivement au Président de la République, chef de l’Etat », ont-ils tranché.
Dans une déclaration politique faite le jeudi 29 août, le RAFATT, « la restauration et le raffermissement de la cohésion nationale pourrait se réaliser à travers un dialogue convoqué à l’initiative du Président de la République ».
Pour JP Lisanga et le RAFATT, « Félix Tshisekedi est le seul à jouir de la légitimité et de la légalité qui lui confèrent le pouvoir de convoquer le dialogue et définir le format de celui-ci ».
A cet effet, rappellent-ils, il y a lieu de rappeler qu’aux termes de l’article 69 de la Constitution, c’est le Président de la République, chef de l’État « qui représente la Nation et est le symbole de l’unité nationale ».
Néanmoins, les Alliés de Félix Tshisekedi reconnaissent que « depuis un certain temps, des voix s’élèvent, aussi bien au sein de la classe politique que de la société civile, pour évoquer la nécessité de restaurer et de raffermir la cohésion nationale face à la querre d’agression et d’occupation qui servi dans notre pays, en vue du sombre dessein de sa balkanisation ».
A ce sujet, le RAFATT estiment qu’ « il y a eu des élections en décembre 2023 auxquelles Martin Fayulu, président de l’Ecidé a participé et à l’issue desquelles Félix Tshisekedi a été élu Président de la République, chef de l’Etat ». « Et Il en est de même des animateurs des autres Institutions de la République », déclarent-ils.
« Ace jour, les institutions de la Républiques, à tous les niveaux, sont installées à tel enseigne que leurs animateurs sont sensés accomplir leur mandat conformément à la Constitution », rappellent JP Lisanga.
« Le fait de ne pas reconnaitre la légitimité des institutions actuelles et refuser d’accompagner le Président de la République Félix dans la réalisation de six engagements pris devant la nation liés notamment à la guerre d’agression et d’occupation et au risque de Balkanisation de notre pays relèvent de non-assistance à peuple congolais en danger et constituent une trahison à la Nation », affirment JP Lisanga et le RAFATT.
Rachidi MABANDU ✍️