Par Moïse Excel à Goma ✍️
Depuis le début des atrocités entre les FARDC-Wazalendo aux rebelles du M23-RDF-AFC à l’Est du pays, plusieurs personnes ont trouvé refuge dans des camps de déplacés installés dans la ville de Goma, territoire de Nyiragongo, Walikale, Masisi, Lubero et en dehors de la province du Nord-Kivu et au Sud-kivu dans le Minova, des vagues de déplacés ont été répertoriées.
Lors d’un entretien avec NOUVEAUMEDIA.CD dans des camps de déplacés, en fin d’avoir une idée sur leurs vie, securité, cela nous a révélé la première de cause qui serait à la base et constitue un danger à la vie des personnes civiles déplacés est la présence des militaires FARDC tout comme les wazalendo.
Leur présence dans des huttes comme des déplacements dans les lieux où résident les réfugiés fait qu’on y enregistre plus de cas des viols des mineures, violences sexuelles, de tueries, pillage nocturne, diurne et vol…
En se référant aux récents cas de viols au mineures qui, après des investigations, il s’est avéré qu’il s’agissait d’un homme armés en tenue militaire qui a été l’auteur de cet acte.
Ceci pousse certains parents à se demander « qu’elle serait l’avenir de nos enfants qui sont souvent victimes des violences ». Grave, les victimes ont peur de dénoncer l’auteur du fait qu’il se trouve sur place dans le camps.
Le gouverneur militaire du Nord-Kivu devrait mettre en place un service special en charge de contrôle, recensement de tous ces militaires qui restent dans des camps de déplacés pour leur exiger de quitter les camps. Car, on sait qu’un militaire n’a jamais été déplacé de guerre.
L’autorité provinciale devrait aussi faire un suivi de son communiqué lancé au mois de février 2024 dernier sur l’interdiction du port d’armes par quiconque dans un camps de déplacés qui, malheureusement semble être négligé.
Cette mesure été prise par l’autorité provinciale, après qu’un policier ait tiré sur une femme et son bébé dont la mort s’en est suivie.
Mieux vaux prévenir que guérir.